Ma vision du partage est liée à deux valeurs : l’amour et la nature, car comme une mère avec son enfant, la nature prend soin des humains en leur partageant ses fruits. Ici l’enfant sert contre lui un véritable trésor -en effet, les enfants savent des choses que les adultes oublient parfois : ce qui a le plus de valeur n’est ni l’or ni l’argent, mais les cadeaux que la nature nous fait chaque jour.

 

Pour évoquer cette terre d’abondance qu’est la Guadeloupe, j’ai donc esquissé certains de dons de Mère-Nature sur notre île : notamment la mangue pour se nourrir de ce beau fruit doré, la fleur d’hibiscus pour se désaltérer d’un bon jus de grozèy péyi et enfin la fleur d’atoumo pour se soigner et guérir de nombreux maux. Le goût du partage est doux, aussi bien pour celui qui reçoit que pour celui qui donne, d’où l’air paisible des deux personnages en cet instant de communion autour des trésors de la nature.

 

J’avais également à cœur, pour manifester mon soutien à l’APIPD (Association Pour l’Information et la Prévention de la Drépanocytose) partenaire de ce concours, de représenter un jeune enfant : on trouve en effet, parmi les principaux enjeux de la lutte contre cette maladie, l’importance du dépistage néonatal voire prénatal -de ce fait, l’implication des familles est centrale, en plus de l’amour et du soin qu’elles peuvent apporter. De plus, on sait que la prévention des complications liées à cette maladie passe entre autres par une bonne hygiène de vie, une alimentation saine et une hydratation régulière, autant de médicaments naturels que la Guadeloupe peut fournir en abondance. Famille, amour, soin et cadeaux de la nature : telles sont pour conclure les notions que j’ai souhaité mettre en avant pour évoquer l’expression « goût du partage ».